Isolation phonique du plafond : que retenir ?
Après une longue journée de travail, on veut simplement rentrer chez soi afin de pouvoir se reposer tranquillement. Mais voilà que soudain, des bruits intempestifs proviennent des étages au-dessus et tendent à perturber le calme de son logement.
Fatigués de réclamer un silence que vous désirez et surtout que vous méritez, vous êtes irrévocablement décidés à y remédier. Cependant, la question la plus importante demeure toujours en suspens : comment y parvenir ? L’isolation phonique du plafond serait une excellente solution à cette situation. Découvrez l’essentiel à retenir à ce propos dans ce billet.
Sommaire
Isolation phonique : de quoi parle-t-on ?
L’isolation phonique, souvent assimilée à l’isolation acoustique, vise essentiellement à réduire au maximum les bruits qui viennent de l’extérieur d’une pièce. Pour aller plus loin, l’isolation acoustique permet d’éviter que les bruits ne ricochent sur les murs, anéantissant ainsi le phénomène d’écho.
Pourquoi opter pour l’isolation phonique pour son plafond ?
Lorsqu’un logement est mal isolé phoniquement, les bruits se propagent et se ressentent intensément sur une longue distance. Cette situation est particulièrement inconfortable, d’autant plus lorsqu’on est en logements contigus. Elle se rapproche le plus du dicton selon lequel « les murs ont des oreilles ». Certaines fois, malgré une isolation phonique de base du logement, les bruits des voisins, lorsqu’ils sont trop soutenus, parviennent à être perçus.
Dans l’une ou l’autre de ces situations, l’isolation phonique s’applique à réduire au maximum deux sortes de bruit : les bruits de contact et les bruits aériens. Les bruits de contact sont des bruits dont l’émanation est directement en contact avec une paroi ou le sol. Des coups au mur ou des bruits de pas sont une bonne illustration de ces bruits. Les bruits aériens, quant à eux, sont émis directement dans l’air avant de se disséminer dans les murs : la voix.
Comment mettre en place une isolation phonique efficace ?
Pour faire simple, l’isolation phonique se résume à installer un second plafond en dessous du premier, mais en usant de procédés réputés pour leur efficacité. D’autres moyens existent également et sont notamment disponibles sur cette source : cnepn.fr.
Le plafond suspendu
La mise en place d’un plafond suspendu est une méthode qui a fait ses preuves, raison pour laquelle elle est la plus utilisée aujourd’hui. Comme le nom l’indique, on suspend un plafond au premier avec des armatures en métal. Cet accrochage peut être fait directement sur la surface du plafond ou sur les murs. De cette manière, plus de contact et donc plus de bruit de contact. Pour neutraliser aussi les bruits aériens, le vide entre les deux plafonds peut être bourré de matériau d’isolation.
Les plaques isolantes
Pour cette tâche, il n’existe pas de technique plus rapide. Elle consiste à coller au plafond des plaques réalisées dans une matière isolante. La taille et surtout l’épaisseur de ces plaques sont à déterminer en fonction du plafond. Certaines fois, il est préférable de juxtaposer plusieurs plaques de différentes matières. Tout ce dispositif pourra être couvert d’une dernière couche afin que l’ensemble soit agréable à la vue.
L’isolation par-dessus le plafond
Les méthodes précédemment décrites réduisent la hauteur habitable du logement. Il existe un autre moyen, mais ce dernier nécessite l’accord de vos voisins. Il consiste à appliquer à même le sol de vos voisins une chape antibruit. Celle-ci constitue une barrière au premier plan des bruits de votre voisin, et sera nettement plus efficace sur les bruits de contact.