Piscine en kit, pour quel budget ?

La construction d’une piscine représente un investissement majeur nécessitant une planification budgétaire rigoureuse. Les piscines en kit offrent une alternative économique attractive, permettant d’économiser jusqu’à 30% par rapport aux installations traditionnelles.

C’est quoi une piscine en kit ?

Par définition, une piscine en kit est une piscine dont tous les matériels et les pièces nécessaires pour le montage sont livrés. C’est une piscine préfabriquée où il suffit tout simplement de suivre les guides de construction et de montage, que le fabricant fera en sorte de vous remettre le jour de l’achat.

La piscine en kit est dédiée aux passionnés de bricolage et qui en ont les compétences. En effet, grâce aux matériels, le propriétaire peut monter ou construire lui-même sa piscine. Cette solution clé en main comprend généralement la structure, le système de filtration, les équipements de sécurité et tous les accessoires nécessaires à l’installation.

Composition d’un kit piscine standard

Un kit piscine complet comprend plusieurs éléments essentiels. La structure principale peut être en panneaux modulaires, en blocs à bancher ou en coffrages perdus. Le système d’étanchéité inclut le liner, la membrane d’étanchéité ou le revêtement polyester selon le modèle choisi.

L’équipement technique comprend la pompe de filtration, le filtre à sable ou à cartouche, les skimmers, les buses de refoulement et la tuyauterie. Les accessoires de finition incluent l’échelle, les margelles, le système d’éclairage et les équipements de sécurité obligatoires.

Les avantages de cette variante de modèle

Le principal avantage d’une piscine en kit est son aspect économique. Il peut être réalisé soi-même chez soi. Il suffit de connaitre en détail les modes de construction et de montage et le tour est joué ! Il s’avère économique surtout pour ceux qui ont un budget assez serré, mais aussi ceux qui veulent se faire plaisir à faire un peu de bricole.

S’ajoutant à cela, la piscine en kit consiste à réaliser ses envies et ses préférences durant le montage ou la construction. Toutefois, pour ceux qui aiment construire de A à Z leur piscine, il n’est pas interdit d’appeler des professionnels pour l’installer (et aussi pour plus d’efficacité).

Avantages économiques et pratiques

L’auto-construction permet d’éliminer les coûts de main-d’œuvre, représentant généralement 40 à 50% du prix total d’une piscine traditionnelle. La livraison groupée des matériaux optimise les coûts logistiques et garantit la compatibilité de tous les éléments.

La flexibilité d’installation constitue un atout majeur. Vous pouvez étaler les travaux selon votre disponibilité et votre rythme, sans contrainte d’agenda d’artisans. Cette approche permet également d’acquérir une connaissance approfondie de votre installation pour la maintenance future.

Personnalisation et contrôle qualité

L’installation personnelle offre un contrôle total sur la qualité d’exécution. Chaque étape peut être réalisée avec le soin et l’attention que vous souhaitez y apporter. La personnalisation reste possible avec de nombreuses options de formes, dimensions et finitions disponibles.

Les fabricants proposent désormais des kits modulaires permettant d’adapter la configuration à votre terrain et vos besoins spécifiques. Cette flexibilité s’étend aux équipements optionnels comme le chauffage, la nage à contre-courant ou l’éclairage LED.

Combien coûte ce genre de piscine ?

Il faut savoir que les piscines kits ont chacun leur budget. Toutefois, tout professionnel s’accommode à affirmer que la piscine en kit facilite l’installation et coûte moins chère. En effet, les acheteurs peuvent économiser jusqu’à 30 % par rapport à une piscine préinstallée.

Il existe deux grandes options pour une piscine en kit :

Une piscine en kit enterrée

Cette piscine peut être conçue entre 2 à 3 semaines. En effet, il faut d’abord creuser le trou. Pour cela, vous pouvez choisir entre des coffrages de plusieurs formes et aussi les matières comme le bois, ou le polystyrène. Bien souvent, les choix se posent sur l’acier ou l’aluminium étant donné leur robustesse et la longévité.

La piscine en kit enterrée est fournie avec liner et la filtration aussi. Pour ce choix, le budget oscille entre 1 000 euros et 15 000 euros. Une petite piscine enterrée et qui peut être réalisée soi-même avoisine les 1 000 euros. À cela s’ajoutent les commissions des professionnels, ce qui fait que cette somme peut s’élever. En moyenne, pour une surface moyenne de 10 m² (5mx2m), un budget de 6000 euros est à prévoir, et 10 000 euros pour une piscine avoisinant 28 m² (7mx4m).

Ainsi, nous vous recommandons de consulter le site enef.fr pour avoir plus d’idées dans la conception de cette variante de piscine.

Détail des coûts par matériau

Les piscines en kit béton représentent l’option la plus durable avec des prix variant de 8 000 à 15 000 euros pour une piscine de taille standard. Les blocs à bancher offrent une excellente résistance et une isolation thermique optimale.

Les kits en panneaux acier constituent un compromis intéressant entre 3 000 et 8 000 euros. Leur installation rapide et leur résistance structurelle en font une solution prisée. Les panneaux en aluminium, plus légers, facilitent la manutention mais nécessitent un budget similaire.

Les structures en bois apportent une esthétique naturelle pour 2 000 à 6 000 euros. Le bois traité classe 4 garantit une durabilité de 15 à 20 ans avec un entretien approprié. Les essences exotiques comme l’ipé ou le teck offrent une résistance supérieure.

Coûts additionnels à prévoir

Le terrassement représente un poste important, variant de 1 500 à 4 000 euros selon la nature du sol et l’accessibilité du terrain. Les sols rocheux ou argileux nécessitent des techniques spécialisées augmentant les coûts.

Les raccordements techniques incluent l’électricité (500 à 1 200 euros), la plomberie (300 à 800 euros) et l’évacuation des eaux (200 à 600 euros). Ces installations doivent respecter les normes NF C 15-100 pour la sécurité électrique.

Une piscine en kit hors sol

Comme son nom l’indique, c’est une piscine qui ne nécessite pas des travaux de creusement ou de terrassement comme les piscines enterrées. Elle s’installe facilement mais se démonte aussi, en temps voulu. Ainsi, cette piscine est abordable, mais aussi s’adresse à un public plus jeune, c’est-à-dire les enfants.

En effet, le modèle le plus courant dans cette catégorie de piscine est la piscine en kit gonflable. Il est le moins cher et le plus facile à monter. Son coût est moins de 1 000 Euros.

L’adoption de ce modèle de piscine est souvent justifiée par les raisons suivantes :

  • Un coût et une installation moins coûteux,
  • Une installation sans autorisation (permis de construire)
  • Une piscine économique en termes d’espace utilisé

Le budget dépend de la taille et des matières utilisées. Une piscine en kit hors sol coûte en moyenne entre 200 et 6000 euros pour des matières en bois. Pour ceux qui préfèrent les matières en acier, le budget à prévoir sera différent, selon la taille. Son principal désavantage est qu’il peut crever facilement. Il est donc conseillé de ne pas démonter cette piscine à plusieurs reprises, mais seulement lorsque l’espace est requis, puisqu’elle est un peu fragile.

Types de piscines hors sol en kit

Les piscines tubulaires offrent un excellent rapport qualité-prix entre 150 et 1 500 euros. Leur structure en tubes métalliques et toile PVC résistante permet une utilisation saisonnière intensive. Les modèles rectangulaires optimisent l’espace de nage.

Les piscines autoportantes se distinguent par leur facilité d’installation. Le boudin gonflable supérieur maintient la structure lors du remplissage. Ces modèles, de 80 à 800 euros, conviennent parfaitement aux familles avec jeunes enfants.

Les piscines rigides hors sol en acier ou résine offrent une durabilité supérieure. Leur prix varie de 1 000 à 6 000 euros selon les dimensions et finitions. Ces structures semi-permanentes peuvent être habillées avec des margelles et plages pour un rendu esthétique optimal.

Facteurs influençant le prix d’une piscine en kit

Dimensions et forme de la piscine

La superficie constitue le facteur principal du coût. Une piscine de 20 m² coûte généralement 40% moins cher au mètre carré qu’une piscine de 40 m². Les formes rectangulaires optimisent les coûts de production et d’installation comparativement aux formes libres.

La profondeur impacte significativement le budget. Une piscine à fond plat nécessite moins de terrassement et de structure qu’un bassin à fond progressif. Les piscines avec fosse à plonger augmentent les coûts de 20 à 30%.

Qualité des matériaux et équipements

Le système de filtration représente 15 à 20% du budget total. Les pompes à vitesse variable, plus économes en énergie, coûtent 200 à 500 euros supplémentaires mais génèrent des économies à long terme. Les filtres à diatomée offrent une qualité de filtration supérieure aux filtres à sable traditionnels.

Les revêtements d’étanchéité varient considérablement en prix et qualité. Un liner standard coûte 8 à 15 euros/m², tandis qu’un liner armé atteint 20 à 35 euros/m². Les membranes PVC armé garantissent une durabilité de 15 à 20 ans contre 8 à 12 ans pour un liner classique.

Réglementation et démarches administratives

Autorisations nécessaires selon la taille

Les piscines de moins de 10 m² ne nécessitent aucune autorisation administrative. Entre 10 et 100 m², une déclaration préalable de travaux doit être déposée en mairie. Au-delà de 100 m², un permis de construire devient obligatoire.

Les piscines couvertes par un abri de plus de 1,80 m de hauteur sont soumises au permis de construire quelle que soit leur superficie. Cette réglementation s’applique également aux piscines intérieures et aux bassins avec local technique attenant.

Normes de sécurité obligatoires

Depuis 2004, tout bassin de plus de 60 cm de profondeur doit être équipé d’un dispositif de sécurité normalisé. Quatre options sont disponibles : barrière de protection, couverture de sécurité, abri ou alarme de piscine.

Les coûts de sécurisation varient de 500 euros pour une alarme d’immersion à 8 000 euros pour un abri télescopique. Ces équipements doivent respecter les normes NF P90-306 à P90-309 pour être conformes à la réglementation.

Installation et montage : conseils d’expert

Préparation du terrain

L’étude de sol préalable évite les mauvaises surprises. Un sol argileux nécessite un drainage spécifique, tandis qu’un terrain en pente impose des travaux de terrassement plus importants. La présence de nappe phréatique peut nécessiter un système de décompression.

Le nivellement doit être parfait avec une tolérance maximale de 2 cm sur toute la surface. Un terrain mal nivelé provoque des contraintes inégales sur la structure, réduisant la durée de vie de l’installation. L’utilisation d’un laser rotatif garantit une précision optimale.

Étapes clés du montage

La pose des fondations constitue l’étape critique. Un radier béton de 10 cm d’épaisseur assure une base stable et durable. L’armature métallique renforce la structure contre les mouvements de terrain et le gel.

L’assemblage de la structure suit un ordre précis défini par le fabricant. Le respect des couples de serrage et l’utilisation d’outils appropriés garantissent l’étanchéité des joints. Un contrôle dimensionnel à chaque étape évite les défauts d’alignement.

Maintenance et coûts d’exploitation

Entretien courant et produits chimiques

Le budget annuel d’entretien représente 3 à 5% du coût d’installation. Les produits chimiques (chlore, pH, algicide) coûtent 200 à 400 euros par an selon la fréquentation et les conditions climatiques.

L’hivernage protège l’installation du gel et prolonge sa durée de vie. Un hivernage actif avec filtration réduite coûte 50 à 100 euros en électricité, tandis qu’un hivernage passif nécessite des produits spécifiques pour 80 à 150 euros.

Rénovations et remplacements

Le remplacement du liner intervient tous les 8 à 15 ans selon la qualité et l’entretien. Cette opération coûte 1 500 à 4 000 euros selon les dimensions. Un liner de qualité supérieure amortit son surcoût par sa longévité accrue.

La rénovation des équipements suit un calendrier prévisible : pompe (8-12 ans), filtre (10-15 ans), éclairage LED (15-20 ans). L’évolution technologique incite souvent à anticiper ces remplacements pour bénéficier d’équipements plus performants et économes.

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